
Notre projet associatif
Trouvez votre action pour aider notre association
Hier , Aujourd'hui et Demain
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Née en 1925 à l’initiative de l’abbé Maxime DESRY, homme de conscience confronté aux nécessités de son époque,
l'œuvre « Saint François » poursuit sa route.
Si les façons de répondre aux nécessités de l'époque évoluent, les préoccupations restent les mêmes : pauvreté, solitude, précarité, isolement, détresses de toutes sortes.
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L’écoute de ces nécessités, la capacité du Foyer à répondre à des situations d’urgence nouvelles doivent demeurer une vigilance permanente de notre association.
Ces préoccupations interpellent toutes les consciences, et particulièrement les consciences des chrétiens qui tentent d'apporter modestement mais efficacement leur aide à la société à laquelle ils appartiennent.
C'est pourquoi le Foyer Saint François, tout en s'entourant de collaborateurs dont il ignore les convictions profondes et en veillant scrupuleusement à être ouvert à tous, ne cache pas son attachement à ses origines et poursuit son action dans une attitude qui ne se veut pas confessionnelle, mais effectivement confessant des exigences du Christ.
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« J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli ; j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous m’avez rendu visite ; j’étais en prison et vous êtes venus vers moi...
Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Evangile selon St Matthieu v36-40
Ces préoccupations ont été portées depuis près de 100 ans.
L’abbé Augustin BERTHAULT directeur du Foyer en 1941, y a associé des valeurs de résistance qui lui valurent de mourir à Bergen-Belsen en 1945.
C'est tout à la fois sans honte et sans arrogance que l'on doit pouvoir dire que c'est au nom du Christ Sauveur de tous les hommes, que des associations chrétiennes font vivre des structures qui marchent avec ceux qui se trouvent aux marges de la vie sociale, parce qu'ils reconnaissent en eux leur propre visage et le visage du Christ.
C’est dans la façon de faire les choses, dans le sens donné que se traduit cette vision finalement très naturelle.
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C’est ce qui permet à toute personne de bonne volonté de nous rejoindre et d’œuvrer ensemble de concert, en application d’une saine laïcité qui reconnait et protège toute spiritualité sans en privilégier une.
Les convictions qui nous rassemblent
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C’est dans l’accueil des plus faibles qu’une société s’humanise.
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La conscience de notre finitude et de nos limites nous rendent proches des personnes accueillies au Foyer.
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Elles nous permettent de voir l’humain là où d’autres ne le voient pas, plus, …ou ne veulent plus le voir.
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Nous savons qu’un parcours de vie peut rencontrer des accidents ou être exposé à des injustices.
Il est bon que des mains puissent alors se tendre pour apporter un soutien, sincèrement fraternel, qui n’humilie pas et qui permette d’affermir la personne dans le parcours qu’elle seule peut faire pour se remettre en route, selon son projet personnel.
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L’homme est une personne complexe avec son corps, son âme (qui donne l’énergie, le goût de vivre), son cœur, sa conscience, sa pensée, sa volonté, sa culture.
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L’écoute de toutes ces dimensions est clé pour aider la personne à définir son projet personnel.
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Le Foyer St François depuis ses origines veut prendre en compte l’homme dans toutes ses dimensions tant physiologiques, qu’intellectuelles ou spirituelles et reconnaît que la nature humaine a besoin par nature de relations pour s’épanouir.
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La vie communautaire qui s’y partage permet cet exercice, parfois rude, de la relation à l’autre, de la découverte de la différence, de la complémentarité.
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Les différents dispositifs d’accueil réunis sur un même site participent aussi à cette altérité.
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Les équilibres seront pesés pour qu’une harmonie puisse s’établir
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L’abbé Desry comme l’abbé Berthault ont souligné l’importance du climat familial qui doit régner.
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L’attention portée à la qualité de l’accueil, à la communication, à la création de temps de partage, au soin des repas, au respect des autres sont clés.
Comme dans une famille, une cohérence pédagogique doit s’établir entre tous les intervenants, faite de bienveillance exigeante.
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La sanction des comportements déviants doit être portée par cette cohésion pédagogique en veillant aux équilibres fragiles de la communauté.
L’accompagnement à St François doit mettre au cœur du parcours la personne accueillie : c’est elle seule son propre sujet. Une vigilance particulière doit s’exercer pour rester à la bonne distance d’accompagnateur.
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L’oisiveté ne permet pas à l’homme de révéler ses talents.
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Le foyer porte le souci de faciliter une réinsertion non seulement par le logement mais aussi par le travail qui seul peut donner une autonomie.
A ses origines, foyer de jeunes travailleurs, le Foyer doit sans cesse ajuster son projet pour rapprocher les personnes accueillies de cette autonomie par le travail et les valeurs afférentes (travail bien fait, rigueur, endurance, …).
La participation aux tâches communautaires en fait partie. La créativité propre à chacun peut s’exprimer dans ces activités.
Le sport, les activités diverses, l’enrichissement culturel sont proposés.
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Les personnes issues de cultures différentes doivent aussi pouvoir découvrir la culture de notre pays et tisser des liens dans la cité afin de faciliter leur intégration, le foyer mobilise des compétences professionnelles ou bénévoles à cette fin.
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Ceci inclut bien évidemment l’apprentissage de notre langue.
L’autonomie passe aussi par la transmission d’éléments fondamentaux relatifs à la santé, l’hygiène, l’économie familiale, les fondamentaux de la vie en famille, en société.
Les principes précédents sont bien entendus aussi compris pour les personnes œuvrant au sein du Foyer.
Autonomie, responsabilité, travail d’équipe, partage, motivation, créativité, envie de rencontrer l’autre, sens de la subsidiarité, respect doivent être au cœur des relations professionnelles.